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COMMENT VAINCRE LE MANQUE DE CONFIANCE EN SOI ?

manque de confiance en soi

Qui n'a jamais rencontré des problèmes de confiance en soi à certains moments de sa vie ? Heureusement, pour la plupart des gens, ce ne sont que de petits épisodes de doute et d'hésitation qui jouent leur rôle dans la régulation de nos comportements : il n'est pas sûr que vivre dans un monde peuplé de personnes ayant une inébranlable confiance en elles serait très confortable ; il faut parfois une part d'hésitation et de retrait.

 

Les personnes qui ont besoin d'un accompagnement sont celles chez qui ce manque de confiance en soi est durable, récurrent, et a des conséquences profondes sur leur vie. Dans leurs demandes de prise en charge, elles parlent souvent de blocages émotionnels, d'inhibitions et de problèmes pour s'affirmer.

Manque de confiance en soi...de quoi s'agit-il ?

La première chose à faire est de savoir s'il s'agit d'un problème d'affirmation de soi ou d'estime de soi, car en fonction de l'un ou de l'autre l'accompagnement ne sera pas le même.

 

L'affirmation de soi se situe sur le plan des compétences relationnelles : la personne affirmée est à l'aise en société, elle sait prendre la parole quand il faut, adapte le ton de sa voix aux circonstances (ni trop fort, ni pas assez), sait donner son avis dans une réunion, demander son chemin dans la rue, négocier un salaire, accepter un compliment sans bafouiller, se défendre si on la critique. En somme, c'est la capacité à défendre ses droits, ses besoins et ses désirs tout en respectant ceux des autres.

 

Dans le domaine de l'affirmation de soi, on repère trois types de comportements: les comportements passifs (la personne ne s'affirme pas assez, elle «se laisse marcher sur les pieds», ou ne défend pas assez ses intérêts, pour schématiser), agressifs (elle s'affirme trop, elle «marche sur les pieds des autres») et les affirmés (la juste mesure).

 

En général, on observe chez la plupart des gens environ 20 % de comportements passifs et agressifs, et 80 % d'affirmés. Mais chez les personnes qui viennent nous consulter pour des problèmes d'affirmation de soi et donc de confiance en soi, ces proportions sont inversées : on observe alors 20 % de comportements affirmés pour 80 % de passifs ou d'agressifs...

Quelles sont les causes des comportements passifs ou agressifs ?

Ces difficultés remontent généralement à l'enfance. Très tôt, les parents, l'entourage, les professeurs fixent le niveau d'affirmation d'un enfant. Celui à qui l'on recommande toujours la discrétion et la réserve intègre ces comportements dans son registre fondamental.

 

Et celui que l'on met sur un piédestal en lui inculquant l'idée qu'il est un être à part, aura tendance à marcher sur les pieds des autres. Certes, une part de génétique et de tempérament intervient probablement aussi, mais elle ne semble pas déterminante.

Il existe aussi des failles dans la confiance en soi qui ne sont pas uniquement d'ordre comportemental…

C'est là que l'on aborde la question de l'estime de soi. En réalité, estime de soi, confiance en soi et affirmation de soi sont trois étages de la personnalité qui vont de sa représentation profonde à son extériorisation en société.

 

À la base de cette pyramide se trouve l'estime de soi, c'est-à-dire l'image que l'on a de soi-même. Tout en haut, à l'opposé, culmine l'affirmation de soi. Et entre les deux se situe la confiance en soi au sens strict, qui est la capacité à s'appuyer sur ses capacités personnelles, ses actes et ses décisions même si les autres ne sont pas concernés. Et cette couche intermédiaire se nourrit évidemment des deux autres, si bien que la confiance en soi est un édifice qui réunit ces trois composantes de soi.

 

Il existe donc des problèmes de confiance en soi qui ne se réduisent pas à des difficultés de comportement. Notamment quand elles s'enracinent dans un problème d'estime de soi, lorsqu'une personne a une mauvaise image globale d'elle-même, l'accompagnement sera nécessairement plus profond. Les personnes ayant une faible estime d'elles-mêmes vous disent souvent : « Je suis nulle, je ne vaux rien, je ne suis pas à la hauteur,...» Elles se sentent inexistantes, transparentes, voire méchantes ou toxiques. Et elles présentent souvent des troubles associés (dépressions, phobies, TOC…). À ce niveau, nous nous situons tout en bas de la pyramide du soi. 

Qu'est-ce qui crée des problèmes aussi profonds par rapport à l'image de soi ?

Lorsqu'on creuse dans le passé de ces personnes, on découvre souvent des épisodes fondateurs, que l'on pourrait appeler des événements qui peuvent être d'une certaine façon traumatisants. Typiquement, c'est l'exemple d'un jeune garçon qui, à l'âge où il commence à développer sa personnalité, se prend des taloches de son père à chaque fois qu'il essaie de s'affirmer ; à qui on dit qu'il est normal d'être bon à l'école (mais que l'on punit à la première mauvaise note) : l'image de soi, au lieu de se renforcer, devient hésitante.

 

Avec de tels débuts, les mauvaises expériences ne s'arrêtent généralement pas en chemin : plus tard on trouve dans la trajectoire de ce jeune une humiliation sentimentale ; à l'école aussi, il se fait moquer à chaque fois qu'il passe au tableau... Et plus tard, au travail, il est souvent traité avec peu d'égards, voire manipulé. Sa vie est ensuite émaillée de tels épisodes où le regard des autres est vécu comme déstabilisant, et non rassurant. Chez lui, le manque de confiance en soi s'est construit au terme d'un apprentissage, au contact de situations perturbantes.

Comment vaincre alors le manque de confiance en soi lié à la faible estime de soi ?

La clé va résider dans la notion d'apprentissage. Les traumatismes d'enfance sont des apprentissages choc où la personne se forge un schéma cognitif négatif d'elle-même. Il est important d'abord de l'aider à désapprendre ces expériences négatives et les remplacer par des nouvelles références positives pour intégrer des comportements assertifs qui vont lui permettre de mieux affronter les situations problématiques, comme par exemple serrer la main aux personnes présentes dans la pièce, s'appuyer sur ses slides pendant la présentation, répondre aux critiques par des phrases adaptées, en concédant une faiblesse ou en disant que cela fait partie des aspects à développer…

 

En outre l'aspect fonctionnel de ces nouvelles références positives, leur avantage est de créer un nouveau schéma cognitif dans le cerveau de la personne, par exemple: «Je suis respecté par mes collègues, je suis à la hauteur, je suis à ma place,... » Ce nouveau schéma cognitif change radicalement l'état d'esprit de la personne par rapport à son estime de soi.

 

En croyant qu'elle peut infléchir son comportement en société, lorsque les situations se présentent, la personne arrive à modifier l'image négative qu'elle a si longtemps colportée. En effet les nouvelles références positives qu'elle va réussir à intégrer dans sa mémoire inconsciente tout au long de son entraînement mentale et émotionnel lui permettront d'entretenir un bon rapport avec elle-même et avec les autres même dans des situations de feedback négatif. La personne arrive à développer une opinion personnelle basée sur une valeur intrinsèque solide qui lui procure ce sentiment profond qu'elle peut s'autoriser à faire les choses même s'il y a risque d'échec !

 

Le Coaching émotionnel permet à la personne qui décide de faire ce travail profond sur elle de trouver le chemin le plus court pour réduire cette distance à SOI en libérant toutes les références inconscientes qui supportent et maintiennent cette souffrance émotionnelle dans toutes ses formes pour passer à une autre façon de percevoir SOI et les Autres.

 

Le Coaching émotionnel permet aussi Et surtout de trouver des solutions adaptées aux problématiques émotionnelles de la personne en souffrance en s'attaquant à la cause profonde plutôt qu'aux symptômes. Il permet à la personne souhaitant faire ce travail de, rapidement et surtout durablement, changer sa façon inconsciente de percevoir les choses et par la suite sa façon consciente de se comporter avec elle-même et avec les autres en trouvant Paix et Sécurité intérieures pour développer et redécouvrir une forte Estime de SOI et pour enfin apprendre à Lâcher prise et développer ce capital Confiance en SOI pour rester en mouvement.

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