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COMMENT RESTER EN BONNE SANTÉ ?

Nos pensées ont un grand impact sur notre Santé

"le risque de décès chez les personnes les plus négatives EST multiplié par 3 ! Ainsi, la simple façon de voir les choses et de choisir des pensées positives ou négatives peut retentir sur notre état de santé morale et physique" !

Chaque fois que votre impulsion vous pousse à râler, médire, juger, condamner, regretter, redouter, culpabiliser, envier, reprocher, se dévaloriser, se comparer aux autres, détester, jalouser, se venger… pensez à ceci :

"Le choix d’orienter nos pensées sur les éléments positifs ou négatifs de nos vies détermine notre santé et notre satisfaction de vie".

Il ne s’agit pas d’une injonction au bonheur, mais de RÉÉQUILIBRER une tendance naturelle à repérer tout ce qui ne va pas (biais de négativité).

Comment des pensées bien choisies peuvent diminuer les raisonnements toxiques, les ruminations, la production d’émotions douloureuses et finalement améliorer nos vies ?

Il est établi que sélectionner délibérément des pensées favorables renforce notre humeur, notre bien-être et notre santé. Dit comme cela, tout paraît simple, trop simple ! Nous savons tous que les pensées indésirables et les idées sombres n’obéissent pas à notre volonté.

Pas besoin de faire des recherches sur le cerveau pour savoir que l’on va mieux quand on se sent bien et quand on pense des choses agréables. Au même temps le monde n’est pas un conte de fées, la vie n'est pas forcement facile pour tous ! 

D'un point de vue neurologique

Nos pensées sont contagieuses pour nous même, et pour les autres. Elles ne se limitent pas à une simple réaction aux événements, mais nous transforment dans notre chair.

La plasticité cérébrale est la propriété des neurones à s’adapter à une information.

Si le signal est répétitif, il va modeler nos réseaux cérébraux, l’information va passer plus vite et plus fort, elle sera plus présente, plus mémorisable, plus saillante. Autrement dit, si vous entraînez votre cerveau à se focaliser sur ce qui ne va pas (ce qu’il a tendance à faire naturellement ; biais de négativité) vous deviendrez de plus en plus doué pour repérer ce qui ne va pas et pour favoriser les humeurs sombres.

L’inverse est heureusement aussi vrai, des travaux de psychologie comportementale montrent que repérer ce qui fonctionne nous rend plus apte à éprouver et développer des émotions et pensées agréables, nous devenons plus serein, plus fort et plus entreprenant

Pourquoi cultiver les pensées agréables a-t-il un effet aussi marqué sur notre santé ?

Choisir de s’orienter vers les événements positifs de nos vies atténue nos réactions de stress chronique, diminue les processus inflammatoires en lien avec le stress et améliore les capacités de défense immunitaire de notre corps.

Ces études scientifiques montrent une corrélation entre pensées et santé, mais ne fournit cependant pas de preuve de cause à effet. Pour cela il existe une quantité impressionnante de travaux en particulier dans les domaines de l’anxiété et de la dépression montrant que notre activité mentale consciente peut agir sur nos humeurs négatives et notre bien-être.

Ce qui fonctionne sur des patients atteints de troubles prononcés, s’avèrera plus facile à appliquer aux contrariétés habituelles. Vous ne possédez peut-être pas le don naturel de sélectionner les pensées favorables à votre bien-être, heureusement cela s’apprend avec un peu de savoir-faire, de motivation et de persévérance. L’expérience prouve que les résultats sont à notre portée.

Comment appliquer alors ces principes dans la vraie vie ?

Par où commencer pour influencer nos pensées ? La prise de conscience est un bon début.

« Un sentiment ne peut être contrarié ou supprimé
que par un autre sentiment plus fort », B. Spinoza.

1) L'Acceptation. Les émotions précèdent nos pensées et sont à l’origine de nos jugements. Pour agir durablement sur nos pensées indésirables, il faut assez de lucidité pour prendre conscience de nos émotions, afin de les accepter. L’émergence d’une émotion n’est pas contrôlable, il est important de l’accepter pour « libérer » la part consciente de son cerveau, qui pourra dans le cas contraire évoluer vers autre chose de préjudiciable pour soi et pour les autres.

Les personnes habituées à réprimer leurs émotions (par culture ou à la suite d’expériences traumatisantes) devront faire un travail sur soi, pour apprendre à ressentir tout simplement une émotion.

Cette prise de conscience peut être entravée par nos raisonnements, masquant l’émotion sous-jacente. La difficulté sera alors de prendre conscience de la nocivité de certains raisonnements. Nous ignorons souvent que ce sont nos émotions qui influent nos raisonnements et par la suite nos prises de décision.

 

2) L'Entrainement mental pour revenir au présent en abandonnant les idées nocives, c’est le principe de la pleine conscience qui se travaille par des séances de méditation de mindfulness.

Une part de notre cerveau passe son temps à échafauder des scénarios, à remémorer et décortiquer des épisodes passés, c’est une fonction indispensable pour anticiper les difficultés et aider la prise de décision. Un réseau cérébral (le réseau par défaut) s’active quand l’attention n’est plus concentrée sur une tâche présente. Il est tourné vers notre monde intérieur et ouvre la porte aux errements et aux ruminations.

Il est important donc d'apprendre à basculer du mode mental Automatique au mode mental Adaptatif. Ce n’est pas toujours évident car le mode automatique fait partie de nos habitudes. Une des pratiques consiste à orienter son attention, calmement et sans jugement, sur les perceptions du présent en utilisant sa respiration comme point d'ancrage.

Ne pas s’accrocher à ses pensées, implique de les accepter et de les prendre pour de simples idées qui ne font que passer, au lieu de les tenir pour des vérités. Les pensées sont une interprétation du monde, elles ne sont pas le monde. En prenant le parti-pris d’accepter tous nos ressentis sans les juger, nous désamorçons cette machine à ruminer qui se met en route à chaque fois que nous portons un jugement négatif.
 

3) L'Orientation positive : entraîner son esprit à repérer ce qui nous fait du bien. Pour des raisons de survie de l’espèce, le cerveau est entraîné à repérer et traiter les informations négatives en priorité. C’est utile, mais parfois usant. D’innombrables études montrent qu’orienter son attention sur les éléments positifs de la vie augmente nos capacités à affronter l’adversité, approfondit nos liens sociaux, notre motivation, lutte contre le stress et les tendances à la dépression ou à l’anxiété.

Et cela peut passer par une prise de conscience de tous les instants, mais aussi par des petits exercices délibérés, pour rééduquer son cerveau.

Par exemple l’exercice de la Gratitude : chaque jour pendant une ou deux semaines, prendre dix minutes (avant de dormir) pour noter dans un carnet, trois moments de la journée qui se sont bien passés et vous ont apporté satisfaction. Ces événements sont trois bonnes raisons d’éprouver de la gratitude. 

4) La Réévaluation cognitive : il s’agit d’une des méthodes les plus employées et reconnues en thérapie neurocognitive et comportementale. A partir du moment où les émotions sont acceptées et où nous avons pris de la distance avec nos pensées, il devient plus facile de remplacer les idées nocives par une autre vision. Une réalité complexe peut toujours être abordée sous plusieurs angles. En privilégiant une approche plus favorable à nos ressentis, nous améliorant notre état mental. Apprenez par exemple à vous focaliser sur ce qui vous renforce plutôt qu’à recenser et ruminer vos inquiétudes ou vos ressentiments.

Il existe bien d’autres démarches, pour mettre à distance les pensées nocives, que nous apprenons à pratiquer dans un programme de Coaching émotionnel pour rééduquer le cerveau à basculer plus facilement de mode mental afin de recruter la bonne gouvernance adaptative qui permet à la personne de cultiver les meilleurs réflexes mentaux pour rester en bonne santé. 

En somme, orienter notre attention sur ce qui nous renforce est une compétence qui s'apprend. Une bonne motivation et un peu de persévérance peuvent améliorer sensiblement notre vie, notre santé et nos relations. 

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