COMMENT SE DÉBARRASSER DU "POIDS" DES KILOS ÉMOTIONNELS ?

Ce n'est pas tant ce que nous mangeons qui nous fait prendre du poids mais dans quel état émotionnel nous sommes au moment où nous le mangeons...

Plus que jamais, manger est devenu source d'angoisse et de culpabilité.

On a tendance à croire que pour maitriser son poids, il faut manger selon la raison, contrôler son alimentation. Il est possible de manger moins que son appétit, voire ne pas manger du tout. Il est possible aussi de se priver de ce qu'on aime. Mais force est de constater qu'après quelques semaines, quelques mois voire quelques années pour les plus endurants, ça se met à manger malgré nous, sans limite, ce qu'on désire mais qu'on se refuse.

C’est pourquoi il n’est pas raisonnable d’envisager la perte de poids du seul point de vue nutritionnel. Il est important, si l’on veut obtenir un amaigrissement durable, de prendre en compte tous les aspects liés à la prise de poids et plus particulièrement les aspects comportementaux et émotionnels.

Sur un plan émotionnel, il arrive que devenir mince accentue pour la personne le devoir de réussite. En effet, se sentir trop gros(se) permet de justifier à ses propres yeux, comme aux yeux de l'entourage, ses éventuels échecs affectifs, professionnels ou autres.

Si cet argument disparait, on se retrouve alors sans excuse pour affronter une réalité déplaisante. c'est pourquoi il peut exister des résistances émotionnelles ou bénéfices secondaires à devenir mince même si on le veut avec force et que l'on fait tout pour cela. Les émotions et la volonté peuvent s'opposer et très souvent ce n'est pas toujours la volonté qui gagne !

Une récente étude montre que les personnes qui ont tendance à manger pour des raisons émotives ont davantage de difficultés à perdre du poids ou à maintenir une perte de poids acquise. Les participants de l'étude, des personnes qui avaient réussi à perdre au moins 15kgs et s'étaient stabilisées pendant un an, ont répondu à un questionnaire. Ce dernier récoltait les prises alimentaires correspondant à des critères émotionnels (ex: manger pour se consoler, combler l'ennui, combler le vide...) et à des critères rationnels (ex: manger entre amis, par convivialité,...).

Les résultats ont indiqué que plus une personne a de réponses correspondant à des facteurs émotionnels de prises alimentaires, moins elle perd du poids. En outre, ceux ayant réussi à perdre du poids ont plus tendance à le récupérer dans les cinq années suivantes.

L'étude a montré aussi que les critères sociaux affectent moins que les critères émotifs et rationnels. C'est sans doute parce qu'ils sont plus occasionnels et que les kilos qu'ils font prendre peuvent être compensés par une régulation normalisée lors des repas suivants.

Notre inconscient garde en mémoire l'image du corps, son volume, son poids... Et quand par un régime trop strict on perd rapidement du poids, il cherche à retrouver son "habitacle" habituel en faisant en sorte, via les comportements alimentaires appris, les sécrétions hormonales, le niveau d'activité et de veille de l'organisme, que le corps retrouve son volume et son poids antérieur. notre inconscient est conservateur et n'aime pas les changements trop brutaux !

En sus de notre mémoire individuelle, il y a la mémoire collective. Nous nous conformons à l'image que les autres attendent de nous. Et les cerveaux d'autrui sont aussi conservateurs que le nôtre. habitués à une image de nous mêmes, ils voudraient que nous restions conformes à cette image.

La mémoire participe grandement à la construction, et de fait, à l'image que l'on a de soi, et définit en partie le rapport que l'on a avec les autres.

C'est en travaillant sur nos mémoires du passé que l'on peut acquérir une nouvelle image de soi, se voir autrement, se considérer autrement et considérer autrement son environnement. La représentation de soi évolue, grâce à l'expérience de la vie et un travail personnel sur nos souvenirs passés et principalement nos souvenirs d'Enfance.

Le travail  sur soi, de celle ou celui que l'on est mais aussi de ce que l'on était, modifie profondément l'image que l'on a de soi.

La transformation de notre carte émotionnelle a des conséquences directs sur la distribution de nos graisses. le corps est construit émotionnellement, il est le reflet émotionnel de nos perceptions mentales. Quoi de plus logique, en conséquence, que le psychisme puisse charger émotionnellement ce que l'individu consomme ? Et que l'on mange différemment en fonction de nos émotions ? Nous sommes tous, à des degrés différents, des "mangeurs émotionnels".

Certains kilos sont des « kilos-réaction » dont la cause, surtout lorsqu’elle est récente, est relativement facile à identifier, un deuil, une séparation, une mutation professionnelle difficile.

D’autres, liés à des émotions anciennes qui remontent très souvent à notre enfance, sont plus compliqués à nommer. D’autant que la compulsion alimentaire a justement pour but d’empêcher les émotions de remonter en surface.

Enfin, une dernière catégorie de ces kilos émotionnels s’apparente plus à une réponse au Stress, de l’ordre du réflexe. La difficulté survient lorsque le Stress devient chronique, car la réponse alimentaire suit alors le même chemin.

Notre façon de réagir au Stress, les variations de notre état psychologique, affectif ou relationnel influent sur notre façon de nous alimenter en quantité comme en qualité.

le Stress provoquerait ainsi un plus grand stockage. Le mécanisme serait en particulier lié à la sécrétion par le système nerveux sympathique d'un neuropeptide qui stimule l'accroissement de la masse graisseuse abdominale. On a aussi constaté chez les humains que le stress provoque une accumulation de graisse.

Soumises au stress, les femmes en général vont davantage sécréter de Cortisol (hormone du Stress), par les glandes surrénales, cette hormone favorise le stockage des graisses dans la ceinture abdominale.

Il est important de savoir que notre corps réagit à cet état de Stress pour faire face, ce qui perturbe son métabolisme et épuise son énergie. Toutes émotions ou stress chronique perturbent l’équilibre naturel du corps, ce qui a des conséquences néfastes sur la durée : prise de poids, affaiblissement, douleurs…

Face à nos émotions douloureuses bloquées ou trop intenses, nous cherchons plus souvent un apaisement, un réconfort et une compensation rapide dans la nourriture (souvent avec le gras, le sucré, le salé,…). Parfois nous n’avons même plus conscience de ce fonctionnement mis en place depuis des années.

Il est d’autant plus difficile de suivre un régime sain dans ces conditions car nos émotions et notre corps ont besoin de s’apaiser d’une manière ou d’une autre. Cela nous pousse à compenser très souvent par la nourriture. Et si nous nous privons, nous allons ressentir beaucoup de frustrations et il sera difficile de tenir dans la durée.

Les kilos émotionnels peuvent également être liés à un besoin de se protéger, de se sentir plus forte ou bien de prendre sa place dans la vie, ou encore pour repousser (un danger, quelqu’un…) cela dépend des expériences de chacun. Dans ce cas, il y a ces bénéfices secondaires très souvent inconscients qui poussent notre corps à nous protéger.

Il y a aussi les prises alimentaires émotionnelles quand nous mangeons en réaction à une émotion négative pour l’étouffer par exemple. Ou bien parce que notre histoire, notre éducation ou notre perception inconsciente nous a « programmé» pour nous pousser à manger face à telle ou telle émotion négative. Par exemple si, à chacune de nos frustrations, notre mère ou grand mère nous consolait par un gâteau, un bonbon, ou un aliment apaisant, notre inconscient va faire une association mentale et émotionnelle entre l'aliment consommé et l'amour et l'affection de la mère ou de la grand mère. Ce réflexe de manger aura tendance à perdurer Adulte si la personne se retrouve dans un moment de solitude ou de manque d'affection. Involontairement la personne va se consoler avec la nourriture qui est associée inconsciemment à l'amour, à la tendresse et à l'affection. Et très souvent quand ça commence à manger avec ce genre de programme inconscient, la personne n'en a aucun contrôle conscient ! Une fois la grande quantité de nourriture consommée la personne sort de sa "transe" négative et commence juste après à culpabilise ou à se faire vomir. 

Travailler sur la libération de ses émotions négatives permet à une personne de lever les blocages conscients et inconscients afin d'arrêter d’être en guerre avec son corps, en commençant à l’accepter et à le respecter.

C’est parce qu'une personne commence à s’aimer, à s’accepter et à être bienveillante et à l’écoute de soi, que son corps évolue vers un état de santé optimum et le poids, la silhouette qui va avec.

Et c’est parce qu'une personne a de l’estime d'elle, et de la gratitude pour son corps et ce qu’il lui permet d'Être, de Faire et de Vivre, qu'elle va prendre soin de son corps de la meilleure façon (qui n’est pas la même pour tous le monde) en restant à l’écoute de ses besoins et non en lui imposant des frustrations et des normes sociales.

Cela favorisera ainsi son bien-être, un poids de forme, tout cela par amour pour soi et non pour le regard des autres. Du coup cela pourra se faire en douceur, avec facilité (et non dans la lutte et l’effort qui épuise et ne rend pas heureux).

Naturellement, sans force, sans frustration, en se reconnectant à soi-même et à ses ressentis corporels, la personne va prendre conscience de ses besoins et mettre en place l’hygiène émotionnelle qui lui convient personnellement. Il sera alors plus facile de la maintenir dans la durée.

Le Coaching émotionnel permet un accompagnement et un travail sur la structure émotionnelle profonde de la problématique des kilos émotionnels. Il permet, entre autres, d’identifier et libérer les blessures du passé encore actives sur le plan émotionnel et dépasser les croyances limitantes et perceptions dissonantes pour atteindre un rééquilibrage intérieur et permettre enfin d’Être "SOI M'AIME" Et retrouver son Poids de Forme idéal.